Erri de
Luca, Jean-Marie Laclavetine, Daniel Pennac et Roberto Saviano
Benvolguts,
Quina vergonya per Espanya que hagin de ser
intel·lectuals francesos que protestin per l’afer
Puigdemont sense que els intel·lectuals espanyols (amb
honroses excepcions: Cotarelo, Talegon, De Toro) hagin mogut ni un dit...
Aquest manifest de
protesta al mateix temps defineix què és Espanya i què és Europa.
I Espanya no cap a Europa. Els matemàtics dirien que són dos conjunts disjunts!
Spain is different que deia
el sinistre Fraga. Ara les pancartes diuen
Spain is pain.
En els foscos anys
del franquisme es deia que l’Àfrica començava a l’Ebre (perquè si a Catalunya
hi havia una Assemblea de Catalunya, a la resta de la pell de brau no hi havia
cap signe de rebel·lió!)
Vegem el Manifest:
« Nous, citoyens d’Europe, demandons la liberté immédiate des citoyens catalans incarcérés pour leurs convictions politiques »
Quatre écrivains, parmi lesquels Daniel
Pennac et Erri de Luca, dénoncent dans une tribune au « Monde »
l’incarcération des responsables politiques catalans.
LE MONDE | 28.03.2018 à
10h23 • Mis à jour le 28.03.2018 à 12h12 |Par Erri de Luca,
Jean-Marie Laclavetine, Daniel Pennac et Roberto Saviano
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Tribune. Nous, citoyens d’Europe,
demandons la liberté immédiate des citoyens catalans incarcérés pour leurs
convictions politiques.
Ils sont mis en examen pour rébellion et subversion, ils
risquent une condamnation à trente ans de réclusion,
mais ils n’avaient pas une seule pierre dans
la main.
Il
ne s’agit pas pour nous d’intervenir pour ou contre l’indépendance de la
Catalogne. Il
s’agit pour nous de défendre des
citoyens d’Europe incarcérés pour leur fidélité à leurs paroles.
Laboratoire
de démocratie
Nous
demandons leur liberté et le retrait du très grave et démesuré chef
d’accusation.
En
tant que citoyens, nous nous sentons responsables du droit à la libre parole et
à la libre expression.
Pourquoi nous occupons-nous de la Catalogne
et non de la Turquie ? Parce que la Catalogne est
une terre d’Europe et que nous pensons vivre dans son laboratoire de démocratie. C’est pourquoi l’expérience d’arrêter les représentants élus par la volonté populaire,
les menacer de peines exemplaires pour leurs idées politiques
doit être rejetée par le laboratoire d’Europe.
La répression des minorités ne doit pas avoir de
citoyenneté dans notre espace commun.
Les
opinions et les convictions, on les discute, on ne les met pas en prison.
Reflexions
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